A compter du 1er mars 2022, le CEJ, Contrat d’Engagement Jeune, prend le pas sur la Garantie Jeunes.
Une mesure nationale, mise en forme par les missions locales.
La fin de la Garantie Jeunes
Une mesure du "Plan 1 jeune, 1 solution"
D’abord intitulé “garantie jeunes universelle” puis “revenu universel d’engagement”, le “contrat d’engagement jeune” initié par le Gouvernement voit le jour début mars.
Ce dispositif est intégré au plan national de relance et mis en œuvre en premier lieu par les missions locales. A priori, 200 000 jeunes sont concernés en 2022.
A qui s'adresse le CEJ ?
Avant tout, les jeunes déscolarisés et sans emploi
Les jeunes de 16 à 25 ans.
Les jeunes jusqu’à 30 ans s’ils sont en situation de handicap.
Les jeunes détachés fiscalement du foyer familial ou rattaché à un foyer avec des revenus modestes.
Régularité et assiduité
Un contrat est signé entre le jeune et un “référent unique”, le conseiller mission locale ou Pôle emploi.
L’assiduité du jeune conditionne le versement mensuel d’une allocation (entre 300 € et 500€).
Capture du profil Twitter du Ministère du travail (14/01/2022)
Comment ça fonctionne ?
Un parcours pour définir le projet pro
Défini comme un parcours d’accompagnement intensif vers un projet professionnel défini, le CEJ implique :
6 à 12 mois d’accompagnement individuel (parfois 18 mois si le conseiller en perçoit la nécessité)
un engagement de 15 à 20h par semaine
le suivi d’ateliers (sur la mobilité, la citoyenneté, le logement…), la participation à un/des dispositifs (formation, volontariat, mentorat…), la réalisation de stages ou formation (PMSMP…), etc.
le téléchargement d’une application (“Pass Emploi”) pour “suivre l’évolution de son parcours”.