Les statistiques sont frappantes : en 15 ans, la proportion de jeunes ayant un niveau de vie proche ou sous le seuil de pauvreté ne fait qu’augmenter… Avec la crise sanitaire, certaines inégalités se creusent en 2020 et on a observé qu’un jeune français sur deux a dû modifier son projet professionnel.

Ainsi, en juillet dernier, le gouvernement a lancé le plan “#1jeune1solution” déclinant différents niveaux de mesures, dont :

1/ Des dispositifs d’aide aux employeurs parmi lesquels une nouvelle aide pour l’embauche de salariés de –26 ans, une aide pour l’embauche d’apprentis et une pour l’embauche en contrat de pro, un renforcement des contrats “emplois francs” pour des jeunes de quartiers prioritaires, une aide pour la signature d’un contrat “VTE-Vert” via BPI-France, etc.

2/ Des actions en direction des scolaires et des étudiants : un déploiement des “cordées de la réussite” pour les jeunes de la 4è jusqu’en Terminale, le versement d’une aide de solidarité via les CROUS, en sachant qu’il existe toujours la possibilité de demander une aide d’urgence et/ou la révision de son droit à la bourse étudiante.

3/ Une plus large communication sur des dispositifs pour les jeunes ni en emploi ni en formation : l’accompagnement Intensif Jeunes (AIJ) par Pole emploi, la Garantie Jeunes (dont est d’ailleurs attendu un accès élargi dans les prochaines semaines), pour les “décrocheurs” la Promo 16.18, l’augmentation conséquente de missions en service civique… Certains jeunes pourront par ailleurs bénéficier d’un retour en formation dans des “secteurs d’avenir” (numérique, santé-soins et animation notamment).
4/ Une plateforme, www.1jeune1solution.gouv.fr où les jeunes (-30 ans) trouvent des offres d’emploi (“aspirées” de pole-emploi.fr), des évènements centrés sur l’emploi des jeunes (libre à chaque structure d’y proposer ses actions) ainsi qu’un accès à l’offre de formation, etc.